Le bulletin de l’U.S. JOSBAIG du mercredi 29 avril 2020

Le confinement réduit les échanges directs mais la vie du club se poursuit.

Pour cela, le site internet de l’U.S. JOSBAIG s’est enrichi de plusieurs articles. Notre web master profitant du confinement pour enrichir l’histoire du club, notamment avant la deuxième guerre.
On vous conseille de consulter le site internet du club : www.usjosbaig.com et notamment la rubrique : « Le nez dans les archives ».

NOUVEAUX ENTRAINEURS
Franck DION et Santiago RODINO sont les entraîneurs de l’équipe 1 pour la saison prochaine.
Antony BOSSY et Stéphane LAPLACE-HILAIRE poursuivent leur expérience en réserve.

Nous remercions chaleureusement Gilbert TICOULAT pour ses dix années passées au club et son investissement dans l’entraînement des seniors. Durant son mandat, l’équipe aura eu l’honneur de disputer deux finales de championnat de France, de glaner quelques titres territoriaux et d’accéder cette année en Honneur.
Nous souhaitons plein de bonnes choses à Gilbert qui sera toujours le bienvenu à JOSBAIG.

POULE POSSIBLE EN PREFEDERALE
Le niveau honneur territorial change de nom et s’appellera Préfédérale la saison prochaine.
La saison devrait débuter le 20 septembre, tout autant que le nouvel adversaire « Coronavirus » reste calme.
La Ligue n’a pas indiqué la poule qui devrait devenir officielle sous quinzaine car certains clubs n’ont pas encore confirmé leur participation à ce niveau.

Nous simulons la poule de la prochaine saison juste pour le fun, et attendons la confirmation de la Ligue.
Elle devrait comporter 7 clubs béarnais et 3 clubs landais soit : BÉNÉJACQ – NORD BÉARN – ESCOU – LEMBEYE – SÉVIGNACQ – RC BÉARNAIS – JOSBAIG – MONTFORT – HABAS – LÉON ou SAINT-SEVER.

PROMPT RETABLISSEMENT
Toutes nos pensées et nos vœux de prompt rétablissement pour notre ami Albert MICHELS qui a subi une intervention dernièrement.

Jacques LAHERRE

“Le nez dans les archives” – n°5

Après 4 premiers bulletins consacrés aux premières années de vie de l’U.S.J., nous avançons un peu plus dans le temps et prenant la direction des années 60 où le club commence à truster ses premiers titres ou à se rapprocher des podiums.

Lors de la saison 1964-1965, l’U.S.J. est qualifiée en deuxième phase pour accéder aux demi-finales Honneur en compagnie de 2 voisins contre lesquels la bataille est rude : le S.A. MONEIN et l’A.S. ASASP.

Le match à ASASP du 17 janvier 1965 se conclut par une défaite 8 à 3 avec un fait de jeu rare puisque l’arbitre de champ, doutant de l’impartialité du juge de touche, lui demande de rendre son tablier et son drapeau à la 30e suite à une série de décisions contestables.

Trois jours plus tard et donc avant le match retour à GEÜS-D’OLORON du 7 février 1965, Louis CARYUZAA, correspondant sportif de l’époque, lance le débat sur l’intégrité et la droiture des juges de touche. JOSBAIG s’était incliné à l’aller notamment sur un essai accordé par l’arbitre de jeu qui faisait totalement confiance à son collègue. Cet essai avait entraîné une grande protestation sur et autour du pré.
Le reporter va dévoiler dans son article une “photo-témoin” qui met une pièce dans la machine avant ce match de feu.

“La République des Pyrénées” – Mercredi 20 Janvier 1965

NB : L’article est altéré en fin de deuxième colonne et pour la troisième colonne. Retrouvez ici le contenu retranscrit :
« Sur ces deux points, nous serons ferme. Dans le deuxième cas, nous étions trop loin pour juger. Mais dans le premier fait, nous dirons sans détours, placés à moins d’un mètre du drapeau de but, que l’essai n’est pas valable : Carrassoumet a mis le pied extérieur en touche avant de plonger, puis a heurté la hampe du drapeau de but durant son plongeon. Tout ceci pour vous dire que, pour tout le monde, l’essai de Chague a été accueilli comme une bénédiction du ciel, dissipant tous les doutes sur la victoire asaspoise. Les plus heureux étaient doute, en plus de l’arbitre, les dirigeant asaspois, fort marris de cet incident, et qui n’ont rien vu puisqu’ils étaient aux alentours de la ligne médiane. Il est certain que le contre de Chague sur l’arrière Lafourcade a évité des incidents peut être graves.
On voit donc le rôle qu’un juge de touche peut avoir dans le déroulement d’une partie. Nous ne pouvons que conseiller aux dirigeants de club de bien réfléchir aux conséquences qui peuvent en découler, de ne pas confier à n’importe qui le port d’un drapeau et nous adresserons au Comité du Béarn une suggestion : pourquoi, pour les matches aussi importants que celui de dimanche dernier, ne pas désigner des juges de touche qui seraient neutres qui seraient vraiment, dans des cas semblables, d’une aide précieuse pour l’arbitre, “cet homme seul” ? Les dirigeants de clubs seraient peut-être ravis, en payant deux petites indemnités supplémentaires, d’avoir la paix et la régularité assurées le long des touches. C’est du moins notre opinion. »

Pour la petite histoire, l’U.S.J. s’imposera à GEÜS 3-0 lors d’une rencontre disputée devant une foule record (le club parle d’un “record de recette”). Cette victoire qualifie l’U.S.J. pour les demi-finale Honneur mais MORLAAS s’imposera 16-3.
L’équipe entraînée par Jean BELHARTZ est déclarée Championne du Béarn 2e série à la faveur de péripéties fédérales et s’inclinera au premier tour du Championnat de France face à MAUBOURGUET à ARGELES-GAZOST le 14 mars 1965 sur le score de 8 à 3.

“Le nez dans les archives” – n°3

Après deux premiers articles citant les clubs proches de l’U.S.J. à savoir GURS et PRECHACQ-NAVARRENX, direction la VALLEE D’ASPE avec une rencontre qui peut paraître totalement improbable à notre époque à savoir une rencontre entre l’A.S. ACCOUS et l’U.S. JOSBAIG.

Si l’existence d’un club peut paraître surprenante chez nos voisins, il n’en paraît pas moins que le célèbre proverbe sportif “dominer n’est pas gagner” s’appliquait déjà. Hélas pour l’U.S.J.

A noter, les commentaires sans détours du journaliste concernant la prestation des joueurs.

Rencontre datée du 15 décembre 1929 avec un compte-rendu diffusé dans le journal “L’Indépendant” le vendredi 20 décembre suivant.