Le bulletin de l’U.S. JOSBAIG du lundi 18 novembre 2019

SENIORS
Jouant à X ce dimanche nos réservistes ont offert un beau spectacle devant les anciens du club. Ils tenaient le bonus offensif en poche après avoir inscrit 4 essais mais le réveil des landais de GRENADE leur a retiré en fin de rencontre. Victoire encourageante mais il faudrait confirmer à CAPBRETON ce dimanche 24/11, pour se relancer dans la course aux quatre places qualificatives.

AMICALE DE L’U.S. JOSBAIG
Une centaine d’amicalistes avaient répondu présent pour l’assemblée générale de l’amicale. Le co-président Franck SAINT-GAUDENS a ouvert la séance en souhaitant la bienvenue et en ayant une pensée pour les amicalistes qui nous ont quitté cette année et notamment Clément BELLAUCQ. Il retraça l’objectif de l’amicale et rappela aux amicalistes que le club avait besoin de bras pour son fonctionnement. Il est demandé aux anciens de participer lors des matchs à domicile.

Christophe CARRERE-GEE retraça en détail l’activité de la saison écoulée avec le voyage de fin d‘année dans la baie de Txingudy où la traversée en bateau fut interminable. Il indiqua que les voyages de fin d’année de l’Ecole de Rugby, des Cadets et Juniors furent co-financés par l’Amicale ainsi que les déplacements en bus des supporters lors des phases finales du championnat de France. Eric LANUZA qui travaille toujours sur l’histoire du club sollicitera les anciens joueurs via un questionnaire pour lui fournir anecdotes et souvenirs afin d’enrichir notre histoire. Le 31 janvier au soir, un conférencier de NARBONNE, Francis MEIGNAN, vient faire une dissertation sur les morts et blessés des 2 guerres à l’occasion du salon du livre de NAVARRENX.

Christine HIPPOLYTE dressa le bilan financier qui est à l’équilibre sur l’année écoulée et indiqua que le nombre d’amicalistes était en augmentation cette saison. A la demande de Clément, la famille BELLAUCQ a remis une partie des dons collectés lors de ses obsèques, à l’Amicale de l’U.S.J., très touchée par ce geste.

David PALOUMET remercia l’Amicale pour son aide et soutien au club et rappela la nécessité de venir donner un coup de main de temps en temps pour soulager les dirigeants. Au vu de son bilan, le bureau fut reconduit dans son intégralité. La pause apéritive pouvait débuter avant de déguster un excellent repas préparé par les cuisiniers du club et quelques aides : “Les Amis du Camgrand” et Patricia HONDAREITE que l’on remercie vivement.

Cliquez sur les photos.

Jacques LAHERRE

2 réflexions au sujet de « Le bulletin de l’U.S. JOSBAIG du lundi 18 novembre 2019 »

  1. Pessac-Josbaig
    12H00: Je sors de ma voiture quand une autre se gare devant chez Larrieu. Le visage de l’homme qui en sort ne me dit rien, alors, après s’être un peu jaugé, on marche ensemble sans rien dire jusqu’au Club House, où l’Amicale des Anciens de l’U.S.Josbaig organise son repas annuel. A la porte d’entrée je me présente:
    – Jean Ohnheiser, j’ai joué à Josbaig en Junior, dans les années 68-70;
    – Moi,je n’ai pas joué à Josbaig, j’ai été entraîneur du club pendant quelques années…
    Il me dit qu’il s’appelle Cabanne, qu’il a joué dans un autre club. Je suis content de rentrer en compagnie d’un entraîneur…
    Dans la salle presque pleine, je ne reconnais personne, à part Robert Ondarçuhu dont la tête dépasse du lot, mais à ma gauche Jean Bellaucq est là, qui m’accueille cordialement. Je signe non pas la feuille de match, ni la feuille de course comme les coureurs cyclistes au Tour de France, mais les chèques pour s’inscrire à l’Amicale des Anciens et pour pouvoir manger. Je suis venu pour voir Françis Fournier, un de ceux qui jouait en Junior avec moi. Je rencontre d’abord Jean-Jacques Mirrassou, dont j’avais oublié qu’il avait été des nôtres, tellement il était discret: heureusement, il a bien changé. Francis aussi a changé avec quelques kilos de plus autour de la ceinture. Je ne verrai personne d’autres de ces pionniers du rugby junior à Josbaig, comme nous a appelé Eric Lanuza dans sa dédicace. Et puis, dans un timing bien respecté tout au long de la journée, on est prié de se rendre dans la salle à manger.
    Par chance, Jean tel un maître d’hôtel, me place comme je le lui demande, à côté de Francis. Et le petit monde (ancien monde) de l’ovalie de notre petite vallée s’installe à table: je me retouve avec un représentant d’Aren en la personne de Françis, un représentant de Préchacq-Navarenx avec le grand Eugêne Barthalou, tout sourire, Christian Marru de Geüs à ma droite, avec Annie Caillabet d’Orin à ses côtés, et en face de moi le président Barbaste, à qui je n’ai pas demandé où il habite et enfin Jean Marestin qui, comme tout le monde le sait, réside à St-Goin. Il ne manque que Préchacq-Josbaig.
    On me demande alors:
    – Tu habites où, maintenant?,
    – “A Pessac” je réponds,
    – “Ah! à Pessac-Josbaig” dit un troisième, Christian je crois. Moi, ça fait des années que je rêvais de renouer des liens forts avec Josbaig, et voilà-t-il pas qu’on rattache Pessac (en Gironde) à Josbaig! C’est comme si la France avait été rattachée au Béarn!
    Le repas est excellent, ça commence par une garbure, je n’arrête pas de parler et par deux fois Christian me dit: “Mange ta soupe! elle va refroidir”. Suit une assiette de crudité avec foie gras, puis arrive la fameuse souris: c’est un morceau du jarret d’agneau ou de mouton, et là il y a un os. Je fais la fine bouche parce que j’aimerais bien devenir végétarien… Mais puisque je suis là (je connaissais le menu avant de venir) et que la souris est là elle aussi, dans mon assiette, je vais lui faire honneur et engloutir ce délicieux mets sans rien dire à personne. Comme le dira très bien Yvonne (Laherre), un peu plus tard:”Je suis catholique, mais je ne pratique pas!”. Comment voulez-vous devenir végétarien avec toutes les bonnes choses qu’on fait ici?
    Ce que j’aime chez les Béarnais, c’est qu’ils ne perdent jamais le Nord: après tout c’est normal, parce que le Béarn est adossé aux Pyrénées (françaises)! Moi, à Pessac(-Josbaig), je n’ai plus les montagnes pour me repérer, alors je me console en me disant qu’on a au moins deux monts ici en Gironde, qui sont connus de tous les Français: Montaigne et Montesquieu. Le premier est connu pour ces “Essais”, bien marqués, je peux vous le dire parce que je me suis attelé à la lecture de quelques passages. Le deuxième est surtout connu parce qu’il a inventé la division des pouvoirs(Exécutif, législatif et judiciaire).
    Après la souris (Jean Marestin a pris du rabiot, pas de la souris mais des très bons haricots blancs qui accompagnaient la viande), on a goûté le fromage des Pyrénées, puis l’excellente tarte (cuisinée par la famille Hondareite), et le café accompagné, pour ma part, d’un peu d’Armagnac.
    Plus tard, devant les photos qui sont affichées à l’entrée de la salle, et où je ne figure malheureusement pas, Gilbert me dira que ma place est dehors, et qu’il veut un compte-rendu du match! C’est un beau match. Je crois qu’une star est née ce jour là: c’est ce joueur qui passe 2 pénalités en première partie et qui, d’après Francis, piétinait d’impatience, sur le bord de touche, une semaine plus tôt à Monein, parce qu’il n’avait pas encore 18 ans pour pouvoir jouer.
    Vivement l’année prochaine!
    PS
    Pour Jean-Pierre Rives, le rugby est un sport qui permet aux enfants de devenir des Hommes, et aux Hommes de rester des enfants.

  2. Pessac-Josbaig : Le dernier repas de l’Amicale des Anciens.

    12H00 : Je sors de ma voiture quand une autre se gare devant chez Larrieu. Le visage de l’homme qui en sort ne me dit rien, alors, après s’être un peu jaugé, on marche ensemble sans rien dire jusqu’au Club House, où l’Amicale des Anciens de l’U.S.Josbaig organise son repas annuel. A la porte d’entrée je me présente:
    – Jean Ohnheiser, j’ai joué à Josbaig en Junior, dans les années 68-70,
    – Moi, je n’ai pas joué à Josbaig, j’ai été entraîneur du club pendant quelques années…Il me dit qu’il s’appelle Cabanne, qu’il a joué dans un autre club. Je suis content de rentrer en compagnie d’un entraîneur…
    Dans la salle presque pleine, je ne reconnais personne, à part Robert Ondarçuhu dont la tête dépasse du lot, mais à ma gauche Jean Bellaucq est là, qui m’accueille cordialement. Je signe non pas la feuille de match, ni la feuille de course comme les coureurs cyclistes au Tour de France, mais les chèques pour s’inscrire à l’Amicale des Anciens et pour pouvoir manger. Je suis venu pour voir Françis Fournier, un de ceux qui jouait en Junior avec moi. Je rencontre d’abord Jean-Jacques Mirrassou, dont j’avais oublié qu’il avait été des nôtres, tellement il était discret: heureusement, il a bien changé. Francis aussi a changé avec quelques kilos de plus autour de la ceinture. Je ne verrai personne d’autres de ces pionniers du rugby junior à Josbaig, comme nous a appelé Eric Lanuza dans sa dédicace. Mais je verrai tellement d’autres têtes, que à part Clément, je ne regrette pas trop mes anciens copains absents. Et puis, dans un timing impeccable bien respecté tout au long de la journée, on est prié de se rendre dans la salle à manger.
    Par chance, Jean tel un maître d’hôtel, me place comme je le lui demande, à côté de Francis. Et le petit monde (ancien monde) de l’ovalie de notre petite vallée s’installe à table: je me retrouve avec un représentant d’Aren en la personne de Françis, un représentant de Préchacq-Navarrenx avec le grand Eugêne Barthalou, tout sourire, Christian Marru de Geüs d’Oloron à ma droite, avec Annie Caillabet d’Orin à ses côtés, et en face de moi le président Barbaste, à qui je n’ai pas demandé où il habite et enfin Jean Marestin qui, comme tout le monde le sait, réside à St-Goin. Il ne manque que Préchacq-Josbaig. On me demande alors :
    – Tu habites où, maintenant ?
    – “A Pessac” je réponds,
    – “Ah ! à Pessac-Josbaig” dit un troisième, Christian je crois. Moi, ça fait des années que je rêvais de renouer des liens forts avec Josbaig, et voilà-t-il pas qu’on rattache Pessac (en Gironde) à Josbaig ! C’est comme si la France avait été rattachée au Béarn !
    Le repas est excellent, ça commence par une garbure, je n’arrête pas de parler et par deux fois Christian me dit : “Mange ta soupe ! elle va refroidir”. Suit une assiette de crudité avec foie gras, puis arrive la fameuse souris : c’est un morceau du jarret d’agneau ou de mouton, et là il y a un os. Je fais la fine bouche parce que j’aimerais bien devenir végétarien… Mais puisque je suis là (je connaissais le menu avant de venir) et que la souris est là elle aussi, dans mon assiette, je vais lui faire honneur et engloutir ce délicieux mets sans rien dire à personne. Comme le dira très bien Yvonne (Laherre), un peu plus tard :”Je suis catholique, mais je ne pratique pas !”. Comment voulez-vous devenir végétarien avec toutes les bonnes choses qu’on fait ici ?
    Ce que j’aime chez les Béarnais, c’est qu’ils ne perdent jamais le Nord : après tout c’est normal, parce que le Béarn est adossé aux Pyrénées (françaises) ! Moi, à Pessac(-Josbaig), je n’ai plus les montagnes pour me repérer, alors je me console en me disant qu’on a au moins deux monts ici en Gironde, qui sont connus de tous les Français : Montaigne et Montesquieu. Le premier est connu pour ces “Essais”, bien marqués, je peux vous le dire parce que je me suis attelé à la lecture de quelques passages. Le deuxième est surtout connu parce qu’il a inventé la division des pouvoirs (Exécutif, législatif et judiciaire).
    Après la souris (Jean Marestin a pris du rabiot, pas de la souris mais des très bons haricots blancs qui accompagnaient la viande), on a goûté le fromage des Pyrénées, puis l’excellente tarte (cuisinée par la famille Hondareite), et le café accompagné, pour ma part, d’un peu d’Armagnac.
    Plus tard, devant les photos qui sont affichées à l’entrée de la salle, et où je ne figure malheureusement pas, Gilbert me dira que ma place est dehors, et qu’il veut un compte-rendu du match ! C’est un beau match. Je crois qu’une star est née ce jour-là : c’est ce joueur qui passe 2 pénalités en première partie et qui, d’après Francis, piétinait d’impatience, sur le bord de touche, une semaine plus tôt à Monein, parce qu’il n’avait pas encore 18 ans pour pouvoir jouer.
    Vivement l’année prochaine !
    PS
    Pour Jean-Pierre Rives, le rugby est un sport qui permet aux enfants de devenir des Hommes, et aux Hommes de rester des enfants.

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